Le jardin a été décrit comme “ce que tous et chacun recherchent avec passion : le jardin d’Eden (…). Les hommes tentent de recréer ce paradis mythique (…) le cultiver et le garder (…)»1
Le mot ‘Paradis’ évoque un jardin, terme issu du persan «pardēz», enceinte royale ou jardin enclos, transmis au grec ancien παράδεισος «paradeisos», puis au latin «paradisus».
Le paradis terrestre serait donc un “jardin”, le jardin d’Eden ou des Délices, un lieu riche et fécond, où les sens s’éveillent, « orné d’arbres attrayants et bons à manger » (Genèse 2, 9).
Tels de précieux oasis, les jardins forment un maillage écologique et sociologique qui assure des continuités et des proximités entre les milieux naturels.
Ils permettent aux espèces, dont l’homme fait partie, de circuler et d’interagir, aux écosystèmes de s’élaborer dans une certaine mesure.
Révélateur de l’état de la société, le jardin en suit l’évolution et explore avec elle ses interrogations.
Comment, dans un contexte d’urbanisation et de démographie croissantes, sauvegarder la biodiversité, préserver la qualité de vie, expérimenter de nouvelles formes de relations sociales, concevoir les paysages ?
Concevoir un jardin, un paysage, lieu de vie, de production abondante, d’énergies régulées au plus juste, demande des connaissances interdisciplinaire, polymorphes. De la compréhension du vivant, de l’art, de l’architecture, ainsi qu’une grande capacité d’adaptation aux mouvements.
Un design qui suit les principes de la permaculture.
Un processus qui s’établit, fait d’observations, de réflexions, de pratiques ancestrales; où l’on ne s’intéresse pas tant aux éléments isolés (végétaux, animaux, humains) qu’aux relations qui peuvent être établies entre eux et à la manière de les organiser en respect de la vie sous toutes ses formes.
Le jardinier pérennise ce lieu en perpétuel devenir car un jardin non entretenu retourne à la jungle. C’est là sa noblesse.
Ce sont des jardins nourriciers, des jardins à vivre pour recréer un monde. Un jardin planétaire.
1 Sir Francis Bacon, Of Gardens, 16
Le jardin a été décrit comme “ce que tous et chacun recherchent avec passion : le jardin d’Eden (…). De tous les temps et de toutes les époques les hommes tentent de recréer ce paradis mythique (…) le cultiver et le garder (…)” 1
Le paradis terrestre serait un “jardin”, le jardin d’Eden ou des Délices, un lieu riche et fécond, où les sens s’éveillent, « orné d’arbres attrayants et bons à manger » (Genèse 2, 9).
Tels de précieux oasis, les jardins forment un maillage écologique et sociologique qui assure les continuités et les proximités entre les milieux naturels.
Ils permettent aux espèces, dont l’homme fait partie, de circuler et d’interagir, aux écosystèmes de fonctionner.
Révélateur de l’état de la société, le jardin en suit l’évolution et explore avec elle ses interrogations.
Comment, dans un contexte d’urbanisation et de démographie croissantes, sauvegarder la biodiversité, préserver la qualité de vie, expérimenter de nouvelles formes de relations sociales, concevoir les paysages ?
Concevoir un jardin, un paysage, lieu de vie, de production abondante, d’énergies régulées au plus juste, demande des connaissances interdisciplinaire, polymorphes. De la compréhension du vivant, de l’art, de l’architecture, ainsi qu’une grande capacité d’adaptation aux mouvements.
Un design qui suit les principes de la permaculture.
Un processus qui s’établit, fait d’observations, de réflexions, de pratiques ancestrales; où l’on ne s’intéresse pas tant aux éléments isolés (végétaux, animaux, humains) qu’aux relations qui peuvent être établies entre eux et à la manière de les organiser en respect de la vie sous toutes ses formes.
Le jardinier pérennise ce lieu en perpétuel devenir car un jardin non entretenu retourne à la jungle; c’est là sa noblesse.
Ce sont des jardins nourriciers, des jardins à vivre pour recréer un monde. Un jardin planétaire.
1 Sir Francis Bacon, Of Gardens, 16